LA FERME DE KARABAH
Les enjeux de la ferme
Mon but à travers ce projet familial est de créer un lieu de culture au sens large. Pas seulement le végétal, mais aussi la culture artistique.
Je ne veux pas d’une simple ferme alimentaire. Je rêve d’un lieu qui aura pour vocation de cultiver notre lien à la nature, qui sera un lieu de rendez-vous artistique, qui réunira des talents issus de tous les domaines.
On me dira que je ne suis pas du milieu. Et alors ? Je viens du monde de la culture et connais bien celui de l’éducation, héritage familial. Aussi ai-je pu constater, avec le covid, que lorsqu’une société est en panne, le monde de la culture et de l’éducation paient le prix fort.
D’où mon projet : penser “global” mais agir et créer “local”.
Alors vive la culture !
Dans tous les sens du mot !
Et vive la transmission du savoir et du savoir-faire!
Nos engagements
Se réconcilier avec la Terre
Durant ces sept dernières décennies, l’Homme n’a eu de cesse d’expandre son modèle agricole, le rendant toujours plus vorace et destructeur. Aujourd’hui nous sommes face à un mur…nous devons prendre la petite porte de sortie qui fait la taille d’une tête d’épingle, à cause de l’aveuglement de nos dirigeants, qui ont cru bien faire en plaçant au premier plan le rendement et la productivité.
Résultat : le modèle agricole qui sévit sur la planète est non seulement profondément destructeur – on pratique sur des espaces toujours plus grands de la monoculture qui entraîne déforestation, épuisement des sols ; du coup, les plantes tombent malades et l’on est est forcé de faire usage de produits toxiques qui à leur tour rendent les gens malades- mais encore inefficace et non rentable, puisque 10 calories d’énergie fossile (pétrole) produisent seulement 1 calorie d’énergie alimentaire !
Local
Acheter près de chez soi
Sain
Prenez votre santé en main
Ensorcelant
Mettez de la magie dans votre assiette
Et si on prenait le problème à l’envers ?
Si on cultivait sur des petites surfaces en associant des espèces variées ? Alors nous avons choisi, ma grand-mère, ma mère et moi, de faire bouger les lignes, quitte à passer par le chas d’une aiguille… et comme on” ne savait pas que c’était impossible”, comme disait Mark Twain, on” l’a fait”, on le fait et on va le faire!